L’été, si on ne fait pas (ou peu) de festival, il y a parfois des creux en terme de concerts sur la capitale.
C’est pour cela qu’une bonne petite date de ce groupe que l’on a l’occasion de voir régulièrement n’est pas des plus désagréables.
Alors oui, il y a le Motocultor en même temps en Bretagne, donc la plupart des métalleux sont dans ces contrées à festoyer avec du cidre et des crêpes.
Mais pour les Parisiens qui seraient restés dans la capitale, il n’y a qu’une seule direction. Le Divan du Monde.
La salle ne sera pas remplie, loin de là. Mais au vu des conditions, je pense que ce n’est pas si mal. Surtout pour un groupe aussi régulièrement de passage.
Je ne vois pas la première partie, je viens uniquement pour la tête d’affiche (certains doivent travailler 😉 )
Donc Dying Fetus ne fait pas dans la dentelle, ça, tous les fans présents sont au courant. Dès leur arrivée, c’est un amas de violence musicale qui s’abat sur le public ravi d’être présent. Les pogos et slams sont de mise tout le concert durant. Non sans risques car le public est assez clairsemé dans ces environs.
Une bonne prestation du groupe qui n’en fait pas plus, pas moins que ce que l’on attendait. Ils font leur job, avec une réelle puissance. Le son n’est pas mauvais, même si la batterie est un poil trop mise en avant (avec le trigg qui va bien).
Les morceaux s’enchaînent, pas grand chose à dire. Une heure de concert pile-poil, rien de plus. C’est relativement court, mais au vu de l’intensité, on ne se plaint pas non plus quand vient la fin.
Voila un « petit » concert rudement bien mené et qui fait plaisir même s’il n’y avait rien d’exceptionnel.