En cette date qui rappelle des souvenirs que l’on ne veut pas avoir, même si on n’oublie pas ce qui s’est passé ni les personnes disparues ou blessées physiquement ou psychologiquement ce soir-là … on vient ce soir célébrer le Brazilian thrash death old school.
Alors on va zapper Incite, groupe du fils Cavalera, et dont l’écoute de l’album avait été très compliquée. Juste insupportable à vrai dire, et inutile, donc pas eu le courage d’affronter ça en live.
J’arrive donc pour le groupe principal. Et c’est peu de dire que la salle est très remplie. Quasi un sold-out, ce qui dans cette salle, s’avère souvent affreux pour la circulation, le bar etc …
D’ailleurs, il faudrait qu’ils fassent quelque chose pour les escaliers qui sont souvent difficiles d’accès.
Les Cavalera débarquent, Igor & Max.
Igor est avec de petites lunettes ressemblant ainsi à un geek venu travailler. Mais non, il est bien là pour tambouriner sévèrement sur son instrument, ce qui sera bien plaisant ma foi.
Max est sans dread, avec cheveux longs, ça faisait un bail … et avec une veste remplie de clous, comme un vrai Thrasheur old-school tout juste revenu de Leroy Merlin.
Le set sera donc très majoritairement axé sur Morbid Visions & Bestial Devastations puisqu’ils ont réenregistré l’album et l’EP de belle manière récemment, ils viennent donc proposer ça en live. Et sur cette partie, ils ont été globalement bons.
On pourra regretter la voix de Max quasi inaudible, la basse inexistante et la guitare de Max que l’on ne perçoit pas dans le mix final.
Hormis ces points, le set était assez bon, avec un public entassé qui réagit dès le début de manière assez directe. Une belle énergie globalement.
Oui mais … Oui mais il y a aussi quelques détails qui chagrinent, que je ne passerai pas forcément en revue, mais j’ai trouvé le public assez chiant, et à vrai dire étonnamment nombreux pour une date old school thrash death.
Le medley de la fin a cassé un peu la cohérence du truc. Autant « Escape to the void » de Schizophrenia passe plutôt bien, autant Refuse Resist introduit par la version remixée techno-samba était une très mauvaise idée, et Territory, bien qu’excellent et très actuel, ne passe pas pour moi dans un tel concert.
Final avec Troops of Doom bien cool … pour plus d’1H25 de concert, top on en a eu pour notre argent 🙂
Mais c’est surtout que l’on est assez rassuré sur la démarche globale.
Même s’il est probablement question de pognon derrière tout ça, le fait est que ça reste un bon concert dans l’ensemble. Avec quelques détails améliorés (et non des moindres: entendre la voix par exemple), ça aurait pu être vraiment génial…