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La Maroquinerie est probablement la meilleure salle de Paris. En période de grève ? Je pensais que ça allait être moyennement rempli. Eh beh non, du tout. Salle sold-out, c’est donc le bordel à l’intérieur pour se trouver une place et circuler correctement.

Je ne parlerai pas de la première partie, que je décide de zapper.
On profite donc du vernissage de l’exposition d’Arrache toi un Œil, qui propose toujours ses magnifiques posters de concerts, notamment celui de la soirée en cours (Si vous connaissez, vous savez de quoi je parle, sinon … allez tout de suite les découvrir et les « supporter », acheter leurs belles œuvres !)

Brutus

Alors comment parler de Brutus, le groupe que tout le monde adore ou déteste. Oui, ça ne laisse personne indifférent. Tant pis pour ceux qui déteste. Qu’ils écoutent autre chose, il y a de quoi faire.
Pour ceux qui adorent, bah voilà, ce live était vraiment excellent. Oh certes, on peut toujours pinailler sur des détails, mais je n’irai pas sur ce terrain-là. 3eme fois que je les vois en live. Forcément, la meilleure c’était la première au Point Ephémère en 2019.

Ça reste une claque à chaque fois. Excellente maitrise de la voix + batterie de la part de Stéphanie (qui a gagné un prix de meilleur musicien en Belgique récemment, ce n’est quand même pas rien). Bucheronne derrière sa batterie, avec une voix hurlée ou douce, ou les deux. C’est selon. Tout est maitrisé. La classe de A à Z.
Appuyé par une guitare et basse qui font leur job en mode post-rock/shoegaze.

Tout est beau et fidèle aux albums.

Bonne setlist, rien à dire.

Pas de rappel. Pas besoin, on en a eu assez ce soir. On reviendra. Encore et encore.
Sur album ou en live, c’est impressionnant, classe et ….. clivant. Comme toujours, c’est ceux qui n’aiment pas qui ont perdu. Point final. A la prochaine.