On passera donc sur le groupe de première partie qui passe bien trop tôt et que je ne connais absolument pas (et la rapide écoute ne m’a guère enchanté).
La salle est bien pleine, ce qui est une bonne nouvelle, car je n’ai vu que peu de promotion pour ce concert. Les fans sont donc à l’affût et le groupe est très bien accueilli.
Les sept teutons arrivent donc sur scène dans une liesse générale. Oui sept. 2 guitares, chanteur, bassiste, le batteur habituel, un batteur électronique et un synthé. Le compte est bon.
Ca fait du monde sur scène, ça change un peu d’avant. Musicalement c’est du bon, le son est bon, et la setlist sera assez fournie. Plus d’une vingtaine de titres pour régaler les fans dont quelques vieilleries, mais pas assez à mon goût, car oui je suis bloqué au milieu des années ’90 avec ce groupe. Il y avait encore de bonnes choses vers les débuts 2000, mais depuis, le groupe s’est laissé porter par des tubes « grand public », et cela semble fonctionner commercialement pour eux. Tant mieux. Mais on regrettera la période Unrein (voire même les prédécesseurs).
En tous cas, les musiciens assurent, mais le batteur qui joue sur sa batterie électronique ne prouve pas vraiment l’utilité de sa présence. On le voit en contre-temps complet sans même que cela ne s’entende. D’ailleurs on n’entend rien de ce qu’il fait.
Dero est toujours aussi charismatique et bondissant.
En fait, c’est carré, puissant et parfois martial comme il faut.
Le concert s’avère finalement assez long, surtout quand il y a des morceaux un peu moins bons. Le final nous rappelle les quelques gros tubes du groupe qui restent en tête bien longtemps.
Un concert agréable d’un groupe que j’ai aimé par le passé et que je n’avais pas vu depuis une dizaine d’années.
Groupe à voir en live pour les amateurs, assurément !
Et personnellement j’attendrais une tournée spéciale pour les revoir.