Une date qui était très attendue quand on voit que le concert était sold-out plusieurs semaines avant le concert.
Au vu de l’acharnement des fans pour tenter d’obtenir un précieux sésame, c’était une véritable mission que de tenter d’obtenir deux entrées pour cette soirée, surtout le jour même.
Le groupe ne cesse de voir sa popularité grandir. Les salles sont de plus en plus grandes (en tête d’affiche en tous cas car on a pu voir le groupe à Bercy par le passé, oui, en première partie de System Of A Down, oui oui)
La salle était bien entendu pleine, mais je m’attendais à ce que ce soit beaucoup plus impressionnant que cela, on arrivait un peu à se déplacer. On n’était pas entassé comme des sardines, ce qui est pas mal du tout.
Apéro et joie d’avoir eu des places font que l’on a du fêter ça avant le concert et par la même occasion, on a raté Planet Of Zeus qui a apparemment impressionné en live. Dommage, à revoir plus tard.
Clutch arrive et comme on pouvait s’y attendre, le public répond d’emblée aux premiers riffs. Tout le groupe est relativement statique à assurer ses parties comme toujours, sauf le chanteur Neil Fallon qui arpente la scène et balance son groove tout au long du concert.
La fosse réagit activement, tout le monde prend son pied au fur et à mesure des hits qui sont joués. Oui le dernier album est mortel et les titres sont excellents en live aussi. Oui il manque énormément de morceaux à la setlist. Oui ils pourraient jouer 3 heures, cela ne dérangerait finalement pas grand monde.
Neil déclarera les jours suivants le concert avoir vécu ce moment avec beaucoup d’émotions suite aux événements parisiens du mois de Novembre. Nous aussi, mais pour une raison beaucoup plus musicale.
Pas le meilleur concert de Clutch qu’il m’ait été donné de voir (quoi de mieux que le show au DesertFest de Berlin ?) mais un excellent concert tout de même.
Vivement le prochain passage.