Toujours un grand plaisir ce festival dans le parc de la Villette !
Il y a toujours deux journées avec des concerts gratuits au sein du parc, et vu la météo de ce WE, il serait fort dommage de ne pas aller tenter voir quelques groupes, découvertes pour la plupart, mais quelques références tout de même !
Et si les groupes ne plaisent pas, on peut toujours se reposer sur l’herbe fraiche, au milieu des familles et enfants gambadant joyeusement sous le soleil.
Bref premier groupe que je voulais voir :
KODE9 & THE SPACEAPE
j’ai bien aimé ce show. Cela commence assez lentement, mais les montées sont assez énormes.
Deux gars, un MC/chanteur black et un DJ qui balance les sons. Ce sera bien bon, on se laisse entrainer, intéressant !
Pas du simple dubstep, mais plutot un bon mélange .
Une pure découverte pour ma part, et finalement ce sera le meilleur concert que je verrai ce jour !
Biographie faite par le festival :
(Kode9 alias Steve Goodman est une figure majeure de la scène musicale anglaise. Passionné à l’origine par la jungle et par le dub, il est un grand défricheur des tréfonds de la musique club londonienne. Personnage aux multiples facettes, titulaire d’un doctorat de philosophie, il est le fondateur du label Hyperdub à qui l’on doit Burial mais aussi Joker ou Darkstar plus récemment. En tant que musicien, il oeuvre pour la scène dubstep, d’abord dans un registre plus sombre et torturé puis dans une ouverture plus synthétique et éclectique qui s’ouvre autant au dancehall qu’au reggae ou à la musique indienne. Le Mc The Spaceape présent sur plusieurs de ses productions sera à ses côtés pour présenter un nouvel album à sortir au printemps.)
IKONIKA b2b OPTIMUM
La biographie m’avait motivé à rester voir ce que donnait ce show.
Finalement, je ne suis pas du tout convaincu. Il y a de bons sons, la DJ est charmante …. mais je n’accroche pas du tout aux transitions des samples.
C’est ce qui fait assez souvent défaut chez beaucoup de DJ. J’ai vraiment du mal à l’enchainement pur et dur de samples toutes les 30 secondes. Je vois plus ce genre de musique comme un trip où les sons s’enchainent sans que l’on s’en aperçoive vraiment.
Je reste donc une bonne dizaine de minutes mais me rend vite compte que cela ne m’intéressera pas davantage, et c’est bien dommage.
Biographie faite par le festival :
(Nouvelle venue propulsée sur le devant de la scène par le label Hyperdub, Ikonika est une des fières représentantes d’une deuxième génération de dubsteppers moins attachés aux atmosphères sombres que leurs prédécesseurs. Avec ses instrumentation saccadées et ses sonorités 8 bits, Ikonika rappelle parfois Burial ou le sens mélodique d’Aphex Twin. Remixeuse de talent (pour Dj Mujava ou Caribou), productrice décomplexée qui touche aux sonorités house ou techno, la jeune londonienne est un des espoirs de la prolifique scène dubstep anglaise. Elle réalisera à la Villette un set en b2b avec Optimum, jeune producteur londonien, découvert par Planet Mu et avec qui elle a récemment monté le label Hum & Buzz.)
BLONDES
(www.myspace.com/blondeblondeblondes)
je tente donc d’aller voir ce groupe sur la scène plus grande et centrale.
Je n’accroche pas spécialement à leur musique, qui se veut plus comme « musique de fond » en faisant autre chose… donc pas grand intérêt pour ma part. Pas désagréable non plus ceci dit.
Biographie faite par le festival :
(En 2010, Villette Sonique avait invité Manuel Göttsching, le pape du kraut rock et précurseur techno indéniable. En 2011, le festival convie deux de ses fils spirituels qui se produisent sous l’étrange patronyme de Blondes. Originaire de Brooklyn, le duo ne sonne pourtant pas comme ses voisins de palier indie rock. En effet, les morceaux de Blondes, bloqués à 100 bpm, font monter tranquillement la pression avant l’explosion. Imprégné de kosmische musik, mais touchant aussi à la techno de Detroit, la dance music ou les vocalises house, la musique de Blondes ne se refuse pas la tentation organique. Le résultat est un bel objet post moderne, teinté de l’influence des pionniers et passé au crible technologique contemporain. L’euphorie n’est jamais très loin.)
OXBOW
j’en ai entendu beaucoup de bien, j’ai raté quelques concerts, finalement cela me fait plaisir de pouvoir découvrir ce groupe directement en live !
Et là, je me rends vite compte que je n’accroche pas du tout à leur musique.
Certes le chanteur est bien possédé et fait une partie du show à lui tout seul, mais cela ne suffit pas à rendre un concert intéressant quand musicalement rien ne m’accroche.
Je vais voir le concert de loin, avec une bière, sous le soleil, ça passe, mais ce sera un des seuls concerts que je ferai du groupe ! (sauf si révélation un jour, mais je doute fort).
Le groupe annonce qu’il fera un set acoustique dans le bar « Le rigoletto » quelques courtes heures plus tard ! Belle initiative et quel courage ! Bravo.
Biographie faite par le festival :
(Une odeur de souffre, de luxure et de scandale, voilà ce qui colle à la peau d’Oxbow. Formation fondée sur la côte Ouest d’abord dans la droite lignée des groupes noise rock 90’s (Shellac et The Jesus Lizard en tête), le groupe s’est peu à peu nourri au sein hardcore voire metal pour finalement parvenir à une relecture inédite du blues. Une musique malade et noire, violente et cathartique qui coule dans les veines de son leader Eugene S Robinson. Réputé pour ses performances jusqu’au-boutiste et politiquement très incorrectes, le frontman explore les tréfonds de son âme en public. Preacher punk, adepte du free fight et poète habité, Robinson est la partie émergée d’un iceberg blues monumental. Une expérience totale qui fait des concerts d’Oxbow un moment à part dont on ressort rarement indemne.)
Finalement, quelques déceptions musicales, mais un excellent moment passé dans ce parc, avec des amis, sous le soleil, agréable et reposant, c’est un vrai bonheur.